UN PRINTEMPS RÉUSSI POUR L'ÉQUIPE DE TRIATHLON SCOTT

Une longue et fructueuse saison
Après une saison 2014 particulièrement fructueuse, qui s'est achevée sur le succès de Sebastian Kienle aux championnats européens et mondiaux Ironman, les triathlètes SCOTT débutent la saison 2015 sous les mêmes auspices. Avec l'ajout au calendrier du Challenge Triple Crown Series, dont les courses se déroulent en décembre et en février, la saison est désormais plus longue et offre plus d'occasions de victoires.

Jodie Swallow
Arrivée quatrième aux épreuves de Kona en 2014, l'athlète se montre inébranlable. Après une excellente performance aux championnats du monde Ironman, elle s'est immédiatement focalisée sur le Challenge Bahrain en décembre, où elle a terminé troisième parmi de redoutables adversaires. Jodie était également au départ de l'Ironman 70.3 d'Afrique du Sud pour défendre ses quatre titres consécutifs. Elle n'a pas seulement remporté la course une fois de plus, elle a également réalisé un nouveau record. Un mois plus tard, elle a manqué de peu le podium au Challenge Dubai, où elle a livré une bataille acharnée face à des rivales de classe mondiale pour finalement se classer quatrième. La talentueuse Britannique a également remporté le championnat continental africain Ironman à Port Elizabeth, en Afrique du Sud, le mois suivant. Forte de cette victoire, Jodie s'est qualifiée pour le championnat du monde qui se tiendra à Hawaï cette année. Un journaliste lui a posé la question de savoir si elle était contente de s'être qualifiée si tôt dans la saison pour les championnats du monde d'Ironman. La championne a répondu : “La qualification n'est jamais être un problème pour moi. Le plus dur, c'est de gagner !” Une déclaration valable au regard du classement Kona Pro qui désigne les prétendants à la couronne Kona– Jodie règne sans partage sur le ’classement des femmes. 

Maurice Clavel
Le jeune Allemand est sorti de l'ombre l'an dernier lors’ des championnats Ironman 70.3 d'Europe à Wiesbaden, en Allemagne, où il a terminé troisième derrière Aernouts, la fusée belge, et le célèbre Australien Peter Robertson. Le Franco-Allemand est réputé pour ses explosions d'émotions positives qui lui ont valu le surnom de “M. Krawall”, ou « M. Boucan » en français. Déterminé à prouver à la communauté du triathlon qu'il est de taille à rivaliser avec les meilleurs du monde, Clavel s'est soigneusement préparé pour le Challenge Dubai de février.’’ Une grippe a contrarié ses plans et l'a dépossédé d'une partie de ses moyens le jour de la course. Il s'est ensuite préparé pour son grand rendez-vous suivant, l'Ironman 70.3 de Barcelone, auquel étaient attendus des grands noms de la discipline comme le champion olympique 2008 Jan Frodeno et le champion du monde Ironman 2013 Frederik van Lierde. Durant la course, ces deux derniers se sont probablement demandés d'où sortait ce jeune Allemand qui ne voulait pas lâcher prise’. Même au sprint, Clavel s'est accroché et a franchi la ligne d'arrivée pas très loin derrière Frodeno et devant le Belge van Lierde. Une fois de plus, il a prouvé qu’il est un athlète à suivre de près à l'avenir. 

Jan van Berkel
L'athlète suisse se prépare actuellement pour deux épreuves à domicile, les championnats Ironman 70.3 de Rapperswil et de Suisse qui auront lieu vers la fin de l'année. Il a toutefois lui aussi démarré sa saison dès les premières heures. Durant la période des épreuves qualificatives de Kona 2015, il avait déjà participé à deux courses de fond Ironman en Australie pour gagner quelques points précieux. Il a récemment bouclé une série de courses Ironman 70.3 qui a duré trois semaines, à Aix-en-Provence, Majorque et St. Pölten. Malgré le temps limité dont il disposait pour récupérer, il a terminé sur le podium en France et en Autriche. 

Luke McKenzie et Beth Gerdes
S’il est un couple qui prouve que l'on peut réussir à construire sa vie personnelle et sa carrière tout en s'occupant de son nouveau-né, c’est bien Luke et Beth. À tout juste un an, leur fille Wynne a probablement visité plus de pays qu'un adulte moyen. Bien qu'il soit difficile de s'organiser au quotidien, les deux amoureux ont réussi à tenir un emploi de temps sportif des plus chargés. Tandis que Beth a déjà participé à trois courses de fond Ironman durant la période de qualification pour Kona 2015, Luke se concentre sur l'Ironman de Cairns qui se déroulera dans quelques semaines, afin de gagner plus de points dans le classement Kona Pro. Leur objectif est clair : les deux tourtereaux veulent courir à Kona et bien sûr partager cette expérience avec leur petite fille. 

Marino Vanhoenacker
Le Belge de 38 ans ne montre aucun signe d'épuisement. Bien au contraire, il semble gagner en vitesse chaque année. Après s'être remis d'une blessure qui l'a empêché de briller aux mondiaux de Kona l’an dernier, le Belge a réalisé un come-back tonitruant le week-end dernier au championnat Ironman d'Amérique latine au Brésil. L'avance de 6 minutes acquise à l'issue de l'étape à vélo a suffi à tenir à bonne distance les très dangereux Tim O’Donnell des États-Unis et Brent McMahon du Canada. Avec un impressionnant chrono de 7:53:45h, Marino a franchi la ligne d'arrivée le premier. Si cette victoire correspond à une qualification directe pour le championnat du monde Ironman, sa participation est cependant incertaine, quoique tout de même plus probable. 

Cyril Viennot
Le lauréat surprise de la cinquième place des mondiaux Ironman de l’an dernier a déjà de nombreuses courses à son actif pour 2015, mais est resté quelque peu discret malgré de bonnes performances. Il a terminé quatrième aux épreuves Ironman 70.3 en Afrique du Sud et au Vietnam, et huitième lors de la course de fond Ironman toujours en Afrique du Sud. De toute évidence, il a les regards fixés sur Kona cette année et monte progressivement en régime au fil des mois. Il parvient à la fois à’ récupérer rapidement d'une blessure et à participer à plusieurs courses, d’où sa présence annoncée au départ de nombreuses courses avant l'épreuve ultime de Kona–, où il compte bien faire plus que de la figuration.

Sebastian Kienle
Vient enfin Sebastian. S'il est vrai que le champion d'Europe et du monde Ironman 2014 a plus figuré en une des journaux qu'au départ des courses les plus connues, il’ saura se montrer présent dans les moments les plus décisifs. Malgré ses étincelantes victoires, il a recentré une nouvelle fois ses objectifs en 2014, et, après un congé de quelques jours suite au championnat du monde à Hawaï, s'est lancé dans une nouvelle phase d'entraînement intensif en vue du Challenge Bahrain prévu en décembre. Il s'est révélé plus en forme que jamais, refermant l'écart creusé par les leaders sur un trajet plat en moins de 30 kilomètres. Malheureusement, il a été contraint d'abandonner la course peu après pour cause de crevaison qu'il n'a pas pu réparer avec le kit de rechange. Jamais on aura autant vu à quel point Sebastian reste humain même au summum de sa carrière. Au printemps, un rhume lui a valu une performance médiocre lors de l'Ironman 70.3 de St George, mais il s'est vite rattrapé en remportant le championnat Ironman d'Europe en juillet. Il a terminé loin derrière les favoris au championnat du monde Ironman 70.3 à Mont-Tremblant, avant de prouver sa suprématie’ quelques semaines plus tard au championnat du monde Ironman à Hawaï. Cette année a démarré de la même façon. En avril, l'Allemand s'est classé troisième aux internationaux de Triathlon à Cannes, qui équivaut à une course semi-Ironman du point de vue de la distance. Voyageant aux États-Unis pour l'Ironman 70.3 de St George, il est tombé malade et a eu la sagesse de ne pas concourir dans de telles conditions. Pour nos athlètes professionnels, tout ne tient parfois qu'à un fil. À l'heure actuelle, Sebastian se prépare à défendre son titre aux championnats Ironman d'Europe à Francfort et, comme indiqué plus haut, – tout le monde sait qu’il sera là dans les moments décisifs.

Plusieurs chemins mènent au succès
Les triathlètes internationaux de SCOTT’ ont choisi des chemins divers pour atteindre le succès. En outre, les résultats excellents qu’ils ont multipliés au cours des derniers mois prouvent qu’il n'existe ni de bonne ni de mauvaise voie à choisir. Ce qui compte, c’est de choisir celle qui vous convient le mieux.