We have a more suitable website version for you. Please confirm your country to get the right product availibility and even purchase online.

Informations relatives aux cookies du présent site Internet

Nous utilisons des cookies pour collecter et analyser des informations sur les performances et l’utilisation du site, pour fournir des fonctionnalités de médias sociaux et pour améliorer et personnaliser le contenu et les publicités.

En savoir plus

À propos des cookies sur ce site

Les cookies utilisés sur ce site sont catégorisés. Vous pourrez lire ci-dessous les informations relatives aux cookies et autoriser ou refuser certains d’entre eux. Si vous désactivez des catégories de cookies précédemment autorisées, tous les cookies affectés à cette catégorie seront supprimés de votre navigateur. Veuillez consulter les explications sur les catégories de cookies pour plus d’informations.

En savoir plus



Expédition au K2 de MIKE HORN - 2ème partie

06 novembre 2015

En mai 2015, Mike Horn et son équipe ont quitté la Suisse avec pour objectif de gravir le K2, le sommet le plus difficile au monde, surnommé la « Montagne des montagnes ». 

Mike est au camp de base et le K2 se dresse de toute sa hauteur pour lui résister. Découvrez les périls qu'il a affrontés sur le chemin vers le sommet.

De retour de son expédition, Mike nous a rendu visite au siège pour nous raconter son aventure.  

Si vous avez manqué la première partie, dans laquelle Mike parle de son pari fou de faire le voyage Suisse-Pakistan en voiture : Cliquez ici.


Avez-vous pu faire du ski pendant le parcours ? Comment était-ce ?

Nous avons bel et bien skié et c'était génial parce qu'il y avait beaucoup de neige au début. Ensuite il s'est déclenché une avalanche qui a rendu la glisse impossible. Nous sommes arrivés très tôt sur le K2, ce qui nous a permis d'emmener nos skis à haute altitude, près du Camp 2 (6 400 mètres), et de profiter de moments de ski extraordinaires sur des sections particulièrement escarpées. Le K2 est une montagne skiable depuis le sommet jusqu'à la base, et je pense que cette idée restera gravée dans mon esprit, avec l'expérience que j'ai eue avec les chaussures que SCOTT a conçues spécialement pour cette expédition.

Ce qui m'inquiétait le plus, c'était de savoir si mes pieds allaient rester suffisamment au chaud à l'intérieur des chaussures. Mais maintenant que je sais qu'ils le resteront, je grimperai avec plus de liberté. Les skis que j'ai utilisés (SCOTT Superguide 88), sur divers reliefs et sous diverses conditions d'enneigement, étaient parfaitement adaptés à la montagne. Je les reprendrais volontiers. 

mikehorn

 

Vous avez utilisé plusieurs de nos produits pendant votre expédition. Comment les avez-vous trouvés ?

Eh bien, les produits que SCOTT a mis à ma disposition comptent parmi les meilleurs qu'il m'ait été donné d'utiliser en montagne (vêtements, gants, skis, chaussures, bâtons).  Durant mes près de 10 ans de carrière en montagne, j'ai utilisé plusieurs marques différentes et je pense avoir trouvé celle qui répond à mes besoins à présent. Les vêtements sont adaptés pour des altitudes allant jusqu'à 7 500 mètres. Au-delà, on entre dans la zone de danger mortel où il est capital d'avoir une combinaison en duvet spécialement conçu pour la montagne.

mikehorn

 

Nous sommes contents de vous savoir en pleine forme. Vous n'avez malheureusement pas pu atteindre le sommet du K2 cette fois-ci. Quel a été, selon vous, le facteur qui vous a le plus empêché d'atteindre le sommet ?

Cette année a été une année très particulière sur le K2 ; il n'y a pas fait froid du tout. Il a fait très chaud à Karachi ; une vague de chaleur y a fait 800 morts. Cette chaleur monte jusqu'aux Himalayas, puis la condensation se déclenche et la neige commence à tomber. Il n'y a pas eu beaucoup de neige en hiver, tandis qu'en été, il n'a à aucun moment cessé de neiger. Il s'est produit de massives avalanches en raison des vents violents qui acheminaient toute cette neige sur les flancs de la montagne.

Un jour, on a eu quatre avalanches énormes sur l'itinéraire Season que nous étions en train de gravir. Cela a rendu l'ascension très dangereuse. À aucun moment, il n'a fait froid suffisamment longtemps pour que la neige se fixe, d'où le risque constant d'avalanche au-dessus du goulet et sur la crête du sommet. Notre plus gros problème n'était pas l'ascension jusqu'à 8 000 mètres ; nous aurions pu le faire si la neige avait été très épaisse. Le problème se situait au niveau de la section 8 000 à 8 600 mètres, où le danger d'avalanche était omniprésent. De plus, dans certaines parties de l'expédition nous avons dû faire face à de fortes rafales de vent qui ont duré de longs moments.

mikehorn

 

Après votre décision de retourner en Suisse, avez-vous refait le trajet en voiture avec tous vos équipements ? 

Pendant l'expédition, nous ne savions ni quand ça se terminerait, ni si nous arriverions au sommet. Il était donc très difficile de coordonner le voyage retour en Suisse avec tous les visas qu'il fallait obtenir. Les voitures et les équipements ont donc été expédié par cargo à Genève. Pour moi, c'était un peu décevant. Le voyage en voiture nous a permis de découvrir quelques-uns des paysages les plus magnifiques qui soient, et nous avons rencontré tellement de gens sympathiques en chemin qu'il était triste de ne pas pouvoir les revoir en rentrant.

Je crois que la prochaine fois, si cela est possible, je ferai l'aller-retour en voiture parce que c'est une belle façon de terminer l'expédition. Après avoir été dans les hauteurs des montagnes, on n'a pas vraiment envie de rentrer dans un avion et de survoler tous ces endroits magnifiques pour rejoindre la Suisse en un jour. Ce qu'on veut vraiment, c'est se relaxer et prendre son temps. Mais bien sûr le temps est précieux et nous avons de nouveaux projets à réaliser ; c'est pour cette raison qu'il m'a fallu retourner en Suisse le plus rapidement possible.

mikehorn

 

Comment avez-vous réussi à produire des images de si bonne qualité depuis l'autre bout du monde au Pakistan ?

Eh bien, cela fait 25 ans que j'explore le monde et j'ai pu apprendre des erreurs que j'ai commises. Cela me permet aujourd'hui d'offrir des contenus de haute qualité tournés avec des caméras 4K. C'est tellement plus pratique de pouvoir filmer à si haute résolution avec une petite caméra. Les caméras 4K nous permettent de zoomer sur l'image sans que cela ne nuise à la qualité. C'est comme avoir deux caméras : une qui vous donne l'image d'ensemble, et l'autre qui vous permet de réaliser des gros plans. C'est de cette manière que nous avons travaillé, comme nous étions peu nombreux. Nous avons nous-mêmes réalisé les effets et montages.

J'ai emmené avec nous un ami allemand, artiste de talent. J'ai emmené un photographe qui m'a accompagné tout au long de mon expédition de cinq ans sur la Pangée. C'est lui qui a pris les photos.  Bien entendu, une fois partis du camp de base, c'est nous-mêmes qui devons assurer la prise de vidéos et de photos. Il est très important de pouvoir montrer ce que vous vivez à ceux qui n'ont peut-être pas la possibilité d'en faire eux aussi l'expérience.

Pour pouvoir filmer ou prendre une photo, il faut fournir un effort, et parfois il est plus facile de se dire qu'on est trop fatigué et de renoncer à la photo. Mais si on commence à réfléchir de la sorte, on ne pourra pas offrir de fabuleux contenus parce que nous aurons manqué les instants les plus importants. Pour nous, penser au nombre de personnes qui nous suivent nous motive à améliorer la qualité de nos contenus et à publier des images bien supérieures à ce qu'on ferait pour le seul plaisir de nos familles. Quand vous savez que 22 millions de personnes suivent votre expédition, vous avez tout intérêt à leur montrer ce qu'il y a de mieux.

mikehorn

 

La personne chargée du montage des vidéos était-elle présente avec vous sur le camp de base ?

Le monteur faisait parfois son travail depuis la banquette arrière de la voiture. Il est venu avec nous au camp de base. Je filmais et il éditait. J'éditais aussi certaines séquences que je lui remettais ensuite. Nous travaillions en équipe parce qu'il était impossible à une personne de faire tout le travail seule. Il est très important de bien connaître ceux avec qui vous travaillez et quel message vous voulez partager avec le reste du monde.

C'est pourquoi il est essentiel de trouver quelqu'un qui est d’abord un ami avant d’être un artiste de talent, car s'il est un ami, vous comprendrez mieux ce qu'il veut montrer au monde et saurez mieux comment participer à son travail. C'est ce qui a facilité la création de contenus sur cette expédition. Nous avions les mêmes idées, et cela nous a permis de créer des contenus fabuleux.

Le montage est un métier à part entière ; on ne peut donc pas se contenter de le confier à un simple grimpeur ou aventurier. Il vaut mieux engager un professionnel, et c'est ce que nous avons fait différemment cette année : nous avons emmené un artiste et non pas seulement un autre grimpeur amateur de montage vidéo.

mikehorn

 

Planifiez-vous de retourner un jour sur le K2 ?

Vous savez, le K2 est la montagne des montagnes. Alors, j'y retournerai certainement à l'avenir. Je vais peut-être faire quelque chose de différent entre-temps. Sans doute un autre pic de 8 000 mètres, histoire de garder le rythme et une bonne dose d'énergie positive dans mon esprit. En 2013, nous sommes allés au K2 et avons dû rebrousser chemin avant le sommet. En 2014, nous sommes allés au Makalu et avons pu atteindre le sommet. En 2015, nous sommes retournés sur le K2 en visant une nouvelle fois le sommet, mais ça n'a pas marché. Donc, si j'arrive à réunir le budget, je pense qu'une expédition d'hiver au Nanga Parbat en décembre serait intéressante. Il fait également partie des pics de 8 000 mètres qui n'ont jamais été atteints en hiver. Alors ce sera peut-être le Nanga Parbat pour l'hiver et retour au K2 l'an prochain. Idéalement, c'est ce que je souhaite, mais ces expéditions sont très coûteuses et ce n'est pas toujours facile d'obtenir des financements.

mikehorn

 

Vous êtes à présent de retour en Suisse. Quelle est la prochaine étape pour vous ?

J'ai une autre saison de la série télévisée « The Island », que j'ai faite avec M6 et dans laquelle je forme 13 volontaires aux techniques de survie. Ensuite je les laisse livrés à eux-mêmes sur une île où ils doivent survivre pendant 30 jours. L'émission a rencontré un franc succès. Il ne s'agit pas d'un jeu de téléréalité, puisqu'il n'y a rien à gagner. On veut simplement voir si vous, en tant qu'humain, pouvez survivre sur une île avec 12 autres personnes que vous ne connaissiez pas du tout au départ.

Nous avons deux séries en cours de tournage.  Pour la première fois, j’ai sélectionné 15 femmes qui participeront aussi à l'aventure de survie sur l'île. Sur une autre île, à environ 10 miles, il y aura également 15 hommes tentant de survivre. C'est mon premier projet pour le mois de novembre. J'ai ensuite le Projet de Pôle à Pôle qui en est encore à la phase de planification et qui devrait démarrer en janvier prochain. Il m'éloignera probablement pendant un peu plus d'un an et demi.

mikehorn

 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le Projet Pôle à Pôle ? 

Il s'agira d'une circumnavigation du globe passant par le pôle Nord et le pôle Sud, un peu comme ce que j'ai fait avec le projet Latitude Zéro le long de l'équateur, mais dans l'autre sens cette fois-ci. Je m'arrêterai sur la Côte des squelettes et dans les marais d'Okavango pour une expédition. Puis je ferai une expédition avec les requins à Shark Alley en Afrique du Sud, et descendrai ensuite vers l'Antarctique pour le traverser entièrement. Une fois de l'autre côté, je repartirai en bateau à travers la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Japon.

À chacun de ces endroits, je ferai une expédition. Le bateau me déposera ensuite sur l'Arctique, d'où je m'acheminerai à pied vers le Pôle Nord puis vers le sud du Groenland. Il s'agira donc d'une circumnavigation complète du globe via les deux pôles, mais avec en plus des aventures nouvelles dans le désert, la jungle, l'océan, la toundra et les volcans.

mikehorn

Comparer des produits (0/4)