En GENIUS ou en SPARK 29', François reste le maitre sur la TransV'!
La 20e Transvésubienne qui a vu le retour du prologue le samedi matin, a également offert aux concurrents un parcours rallongé d'une vingtaine de minutes au niveau de Levens. Le parcours a été particulièrement éprouvant pour les 390 finishers (sur 1000 partants) entre brouillard, chaleur et boue…
Qui de mieux placé que le vainqueur pour nous parler de cette course si difficile :
"Le week end a commencé par le prologue, que je n'avais jamais connu sur la Trans. On est parti par vague de 50 selon les dossards. Le circuit était vraiment très joli, j'ai pris beaucoup de plaisir à rouler et en plus je remporte le prologue ce qui me donne quelques précieuses secondes d'avance pour le lendemain.
Dimanche, place à la vraie course, départ à 6h30. "9a" part assez vite avec Fred Frech et Paul Rémy que je ne suis pas dans la première ascension. Je sais la course très très longue et ne veux pas laisser des forces inutilement si tôt. Je les rejoins assez rapidement à la faveur d'une première portion descendante.
On termine la première ascension avec Fred dans le brouillard matinal de la Vésubie, le Sud c'est plus ce que c'était !
Dans la première vraie descente, je prends un peu d'avance et me voilà lancer pour encore 5 h en solo. Seulement, je m'aperçois assez rapidement que mon pneu de devant perd de l'air, mais ce n'est pas une crevaison,..... bref je me suis arrêté remettre de l'air grâce à des cartouches de CO2. Au final, je suis un peu inquiet, je perds du temps, Fred me redouble et je ne sais pas combien de temps mon pneu va tenir.
Dans la descente du Brec d'Utelle, rebelotte, je suis obligé de m'arrêter de nouveau, j'ai peur que Fred que j'avais rattraper au Brec me redouble et que je perde toute l'avance gagnée dans le descente. Seulement, je n'avais plus beaucoup d'air à remettre dans le pneu, je décide donc de terminer la descente jusqu'à Utelle tranquillement pour ne pas crever pour de bon. A Utelle, je reperds quelques secondes pour regonfler avec une pompe à pied.
Mes ennuis s’arrêteront ici, ouf !! Le pneu n'a plus perdu. La suite se passe donc bien au niveau mécanique, il ne reste plus qu'a tenir la longueur de la course, la moitié n'étant encore pas passée. J'ai géré les montées de sorte à franchir le maximum en vélo, et à en garder pour le col du Travail & co que je sais très éprouvant. Mais je suis un peu inquiet car je vois Fred revenir très prêt avant le ravito N°3. Je fais donc toute la fin très rapidement de peur de me faire reprendre. Fred ayant crevé, j'avais un peu de marge, mais ça je ne l'ai su qu'à l'arrivée.
Je suis extrêmement satisfait de remporter une nouvelle fois la TransV et cette année sur un autre modèle de vélo tout aussi performant que le Génius, le Spark 29."
FRANCOIS BAILLY MAITRE
Nadine SAPIN (équipée par SCOTT) vainqueur chez les Femmes avec un SPARK 26' était plutôt satistfaite de s'imposer sur ce parcours mythique et monter sur la plus haute marche du podium pour la première fois!