Les athlètes SCOTT s’envolent lors de la World Run Wings For Life
Le dimanche 7 mai, c’était la Wings For Life World Run. Les coureurs participant à des événements ayant lieu dans le monde entier étaient informés de leur point de départ, mais ne savaient pas où était la ligne d’arrivée. C’es’t seulement lorsque que la voiture officielle les rattrapait qu’ils étaient déclarés éliminés. A ce jeu-là, Elov Olsson (SUE) sur le parcours de Suède, et Jo Meek (UK) sur celui de Slovaquie, ont été le dernier homme et la dernière femme à rester dans la course.
Comment s’est déroulée votre préparation pour cette course (entraînement, voyages…) ?
Olsson : Je m’entraîne actuellement pour la Western States 100. J’ai donc enchaîné les kilomètres chaque semaine pendant les deux derniers mois. Je n’ai pas fait tellement de bitume, mais j’ai fait quelques bonnes séance d’entraînements fractionnés. J’ai même réussi à terminer une longue course et éprouvante il y a deux semaines.
Meek : J’ai vraiment commencé à m’entraîner pour la course sur route à un rythme soutenu environ six semaines avant l’épreuve. À cause d’un petit souci, j’ai dû m’entraîner surtout sur tapis, mais cela restait de la course rapide. En approchant de la date, j’ai essayé de mon mieux de me libérer, mais quand on ne court pas,le travail a tendance à vous prendre tout votre temps ! J’étais contente de partir tôt pour Bratislava. J’ai pu avoir une journée complète de détente. Et je pense que ça m’a aidée parce que la course sur route demande beaucoup de concentration pour garder un bon rythme.
Comment avez-vous géré votre nutrition et votre hydratation pendant la course ?
Meek : J’avais un plan simple. Un gel tous les 12 km et de l’eau à chaque arrêt. Mais il faisait chaud alors j’ai eu du mal à absorber la quantité d’eau suffisante (surtout que c’était de l’eau gazeuse en bouteille) sans me retourner l’estomac. À la fin, mon estomac n’en pouvait plus ! Il criait : « arrête de courir et laisse-moi digérer ça, ou sinon... » et ça n’a pas raté, j’ai été malade !
Puis il s’est mis à pleuvoir à verse., cela m’a rafraîchie et je n’ai plus eu la bouche aussi sèche. J’avais mal au ventre mais j’ai réalisé que je n’étais plus très loin de la fin, alors j’ai juste donné tout ce que je pouvais.
Olsson : Umara Sports m’a un peu aidé à optimiser mon plan nutritionnel. J’ai couru avec une bouteille d’eau remplie de boisson énergisante que je tenais à la main, et je la changeais tous les 5 km. J’ai aussi attrapé un gel pratiquement à chaque station. Et quand je ressentais un manque d’énergie, j’attrapais simplement quelque chose aux stations.
À quel moment avez-vous réalisé que vous meniez la course ?
Meek : Pour être honnête, assez tôt. Mais quand je cours j’ai toujours peur que quelqu’un me rattrape. J’ai aussi pensé à tous les autres coureurs dans le monde entier, ce qui m’a aidée quand je courais seule.
Olsson : J’ai couru seul à partir de 20 km et jusqu’à ce que la voiture me rattrape, à 75,05 km. Je me sentais en pleine possession de mes moyens et ne m’inquiétais pas du deuxième coureur. Il a finalement été rattrapé par la voiture à 55,92 km.
Autre chose que vous aimeriez nous d’ire ?
Meek : Je pense qu’il fallait avant tout maintenir une allure régulière. J’ai dépassé beaucoup de coureurs qui étaient partis trop vite. L’entraînement vous aide à identifier ce rythme. Ensuite, s’y maintenir est juste une question de discipline mentale. J’ai un peu faibli sur la fin, mais dans l’ensemble, je suis contente de la distance que j’ai parcourue avec mes chaussures de route SCOTT Palani RC. Le look jaune et noir vous donne des ailes, non ? :-)
Olsson : Mon objectif pour cette course était de battre le record du parcours de Suède (64/65 km) sans trop forcer. Et j’y suis parvenu tout en passant une excellente journée.
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